Seul candidat (en collaboration avec Loomis) à la reprise de Brink’s, Ramy Baron revient sur le devant de la scène. Ce “Bernard Tapie belge” est un habitué des reprises médiatiques.
En s’associant avec le groupe suédois Loomis pour reprendre une partie des activités de Brink’s, l’homme d’affaires bruxellois Ramy Baron signe un retour remarqué sur le devant de la scène du business belgo-belge. Normal, serait-on tenté de dire. A 51 ans, sorte de “Bernard Tapie belge”, Ramy Baron est en effet un habitué des reprises médiatiques.
Voici deux ans, son nom faisait partie de la liste des candidats au rachat de la cristallerie du Val Saint Lambert. Bien avant, en 2004, il avait tenté de reprendre la Sobelair. Auparavant, c’est dans l’immobilier qu’il avait fait parler de lui, en rachetant le célèbre hôtel bruxellois Mayfair, avant de le revendre à des investisseurs étrangers.
Eclectique, ce titulaire d’un diplôme de médecine s’est même essayé au monde du show-business en fondant R.B. Productions. Mais il doit avant tout sa réputation à la croissance qu’il sut imprimer à Baron Security. Une entreprise qui, au sommet de sa course, avant d’être revendue à la fin des années 1990 aux Suédois de Securitas AB, rivalisait chez nous avec les grandes multinationales du secteur comme GMIC, Groupe 4 ou… une certaine Brink’s Ziegler.
Ouvrant la porte à un redémarrage des activités, l’accord social signé par les syndicats avec les administrateurs provisoires de Brink’s, Alain Zenner et Gérard Delvaux, devrait donc lui permettre de revenir à ses anciennes amours.
Sébastien Buron
