Politique: payer pour son image?
L’argent public que reçoivent les partis politiques peut-il être utilisé pour flatter l’ego de l’une ou l’autre personnalité? La question divise la Flandre depuis la révélation par Het Nieuwsblad que l’irruption de Conner Rousseau dans le top 3 des “100 Belges de l’an 2020” dressé par Het Laatste Nieuws ne doit rien au hasard.
Le sémillant président du s.pa y figure en effet en troisième position, derrière le cycliste Wout Van Aert, triple champion du monde de cyclocross et vainqueur de deux étapes du dernier Tour de France, et derrière le personnel hospitalier qui, chaque jour, se bat contre le coronavirus.
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Ratissant large, Conner Rousseau ne s’est pas contenté d’inciter ceux qui le suivent sur les médias sociaux à voter pour lui. Il a également cherché à récolter d’autres suffrages via des annonces achetées sur Facebook. “Les gens restent libres de voter pour qui ils veulent et tous les politiciens mènent pareilles campagnes”, se défend le patron des socialistes flamands.
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Président du Vlaams Belang et classé en cinquième position, Tom Van Grieken admet avoir lui aussi lancé un appel mais affirme n’avoir pas dépensé le moindre euro pour y donner plus ample écho.
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