Vignette autoroutière wallonne: un accord de coopération envisagé
Le MR et Les Engagés entendent conclure un accord de coopération avec les autres entités du pays, et singulièrement la Région de Bruxelles-Capitale, lors de la mise en place d’une vignette autoroutière visant à financer les infrastructures en Wallonie.
Dans la déclaration de politique régionale (DPR) présentée jeudi, les deux partis entendent instaurer “dans le respect des règles européennes, une vignette automobile pour que les usagers belges et érangers participent à la qualité du réseau routier wallon”.
Interrogé à ce sujet sur La Première (RTBF), le président du MR Georges-Louis Bouchez a indiqué avoir informé les chefs de file bruxellois des deux partis, David Leisterh et Christophe de Beukelaer, des intentions wallonnes. Le président des libéraux a parlé d’un “accord de coopération pour que les Bruxellois ne soient pas impactés. “Le but n’est pas de faire payer les autres Belges”, a-t-il assuré.
La Flandre n’a pas été citée par le président du MR. Sur Bel RTL, le président des Engagés Maxime Prévot a averti: “on ne peut pas toujours danser dans le sud du pays comme on siffle dans le nord.” A ses yeux, cette réforme devrait toutefois se réaliser “pour la Belgique, dans un scénario idéal, et, à défaut, pour la Wallonie.”
“La taxe va être neutre budgétairement pour les Wallons“, a encore assuré M. Bouchez. “Par contre, qui va payer ? Les Français, les Allemands, les Néerlandais, etc.” Depuis le 1er avril 2016, tous les véhicules de plus de 3,5 tonnes, tant belges qu’étrangers, sont soumis à une taxe kilométrique (redevance en Wallonie). Le dispositif est régi par un accord de coopération entre les trois Régions.
Par ailleurs, le futur gouvernement wallon entend adapter la réforme de la taxe de mise en circulation qui avait été adoptée sous la précédente législature par la majorité arc-en-ciel PS-MR-Ecolo. L’objectif sera “d’alléger la fiscalité sur les voitures électriques, pénalisées par leur lourdeur, et les voitures neutres en carbone ainsi que d’améliorer le coefficient de soutien aux familles nombreuses.”