Provinciales 2024: Le MR et les Engagés dominent le PS
Avec respectivement 79 et 65 conseillers provinciaux, le MR et les Engagés sortent vainqueurs du scrutin provincial, confirmant à cet échelon intermédiaire les résultats des scrutins du 9 juin dernier.
Avec un gain de 14 sièges, le MR conforte sa première place de 2018, tandis que les Engagés doublent leur représentation (+32 sièges). Le PS (53 conseillers, -12) ne reste premier parti qu’en Hainaut. Loin derrière, le PTB progresse de 9 à 16 sièges, tandis qu’Ecolo, qui avait connu le succès il y a six ans, s’écroule de 44 à… 15 conseillers. Défi, qui avait remporté 5 sièges en 2018, n’en garde plus qu’un.
Le PS perd son leadership en province de Liège, où ses 14 conseillers sont dépassés par les 18 MR. Viennent ensuite les Engagés (12), le PTB (8) et Ecolo (4).
En Hainaut, le PS préserve sa première place (22), talonné par le MR (18) tandis que les Engagés complètent le trio de tête (11). Ecolo va chercher un siège, le PTB 4.
La province “bleue” du Brabant wallon confirme la première place des libéraux (16), largement devant Les Engagés (10), eux-mêmes à bonne distance du PS (4). Ecolo décroche aussi 4 sièges, le PTB 2, tandis que DéFI va chercher son unique conseiller provincial.
Les Engagés prennent la main
Plus on descend l’axe de l’E411, plus les Engagés prennent la main. La province de Namur les place devant le MR en nombre de voix mais à égalité en sièges (14), devant le PS (9), Ecolo (4) et le PTB (2).
Les centristes dominent en province de Luxembourg, avec 18 conseillers. Le MR en compte 13, le PS 4 et Ecolo 2.
Le PS… si besoin
MR et Engagés sont déjà coalisés à la Région wallonne où ils projettent une réforme qui supprimerait les institutions élues des provinces et transférerait des compétences. Le président du MR Georges-Louis Bouchez a dit lundi privilégier partout des alliances avec les Engagés “comme bloc de départ, même si ça ne veut pas dire qu’on ne va pas s’ouvrir à un troisième”.
Son homologue des Engagés Maxime Prévot n’entend pas “balayer d’un revers de main” le PS, dans la perspective de la nécessaire majorité des deux tiers pour la réforme des provinces au Parlement wallon.