Le Voka porte un regard positif sur le gouvernement wallon
“Avec le nouveau gouvernement wallon, j’ai beaucoup d’espoir que ça va bien se dérouler”, a commenté jeudi Rudy Provoost, président du Voka, au micro de La Première (RTBF, radio).
Le patron de l’organisation flamande d’employeurs ne cache pas son regard, positif, sur la nouvelle coalition MR-Engagés qui gouverne désormais le sud du pays. Sur le plan fédéral, où il n’y a pas encore de gouvernement, il note que, même avec la N-VA à la barre, une réforme de l’État “n’est pas la priorité aujourd’hui”.
Les francophones doivent-ils avoir “peur” de Bart De Wever, président d’un parti qui vise le confédéralisme et pour lequel l’institutionnel reste un pilier important? “Non”, répond sans hésitation Rudy Provoost. “Je crois que Bart De Wever a vraiment la volonté d’unir les forces, pour déclencher un vrai programme de réformes socio-économiques”, indique-t-il. Réputé proche du président de la N-VA, il assure qu’une “réforme de l’État n’est pas la priorité aujourd’hui”. “Ce n’est pas le moment de forcer une réforme institutionnelle qui demande deux tiers des votes. La priorité est vraiment la réforme socio-économique”, ajoute-t-il.
Il est pourtant plus que probable que la formation d’un nouveau gouvernement fédéral, à cinq, attende le passage des élections locales du 13 octobre. “Il y a des protagonistes qui ne réussissent pas à sortir de leurs tranchées électorales”, regrette à ce sujet le patron des patrons flamands. “Pour arriver à une solution, il faut qu’un esprit de corps et un sens de la synthèse prévalent”.
La Wallonie, quant à elle, a son nouvel exécutif et peut avancer. La Région “a un potentiel énorme”, note Rudy Provoost, qui voit d’un bon œil la nouvelle équipe MR-Engagés qui se trouve au gouvernail. “Je crois que les électeurs ont vraiment changé le contexte. Du point de vue des réformes potentielles, le nouveau gouvernement est mieux positionné que l’ancien. Il y a une volonté de réussite qui est énorme”.