Le gouvernement wallon approuve la constitution d’un Conseil scientifique sur les Pfas
A la veille de nouvelles auditions au parlement régional, le gouvernement wallon a approuvé ce mercredi la constitution d’un Conseil scientifique indépendant dont la mission sera de le conseiller et d’examiner toutes les conséquences des PFAS sur la santé humaine.
Constitué de profils académiques et scientifiques diversifiés et complémentaires disposant d’une grande expertise en matière de PFAS, ce Conseil devra, de manière urgente, remettre un avis sur le protocole scientifique qui sera proposé par l’ISSeP pour le suivi médical des personnes concernées dans les zones où un dépassement de la future norme de 100 ng/l a été constaté dans l’eau de distribution.
Ce protocole nécessitera également la validation du Comité d’éthique, conformément à la législation en vigueur. Il sera également chargé d’affiner, si nécessaire, les recommandations sanitaires générales, déjà annoncées, ou relatives à des publics spécifiques (ex : nourrissons, femmes enceintes, etc.)…
“Dans les meilleurs délais”
Une fois ces urgences rencontrées, le Conseil aura pour missions de préciser les vecteurs de diffusion des PFAS présents dans l’environnement sur la santé pour déterminer le rôle de l’eau potable dans cette diffusion; d’évaluer le besoin, le cas échéant, de réviser les normes de concentration des PFAS dans l’environnement, y compris les seuils de vigilance relatifs à la concentration de PFAS dans l’eau potable et de formuler des recommandations d’action au gouvernement en matière de lutte contre les PFAS.
Dans un second temps, l’exécutif examinera la nécessité éventuelle de prendre des dispositions relatives aux autres substances couvertes par le décret sur l’eau potable, voté par le parlement wallon en avril dernier.
Le Conseil se réunira “dans les meilleurs délais pour réaliser, en priorité, ses missions urgentes”, conclut le gouvernement.
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