“Ceci n’est pas un programme bolchévik”: voici les points de l’accord avec le PTB à Mons

Charlotte De Jaer, Nicolas Martin et Celine De Bruyn -BELGA PHOTO ERIC LALMAND

Le programme de majorité conclu à Mons entre la Liste du bourgmestre Nicolas Martin (PS), le PTB et Ecolo prévoit, entre autres, la mise en place d’un quota de logements à loyers modérés dans les promotions privées, la gratuité de la carte de stationnement pour les riverains et le gel de nombreuses zones à construire.

“Ceci n’est pas un programme bolchévik”, a clamé M. Martin devant la presse. Et le socialiste de citer, en premier, la sécurité. Agents de quartier, plan d’éclairage “intelligent”, installation “raisonnée” de caméras, y aideront. Pour les événements festifs et nocturnes, un “point mauve” sera mis en place, offrant un espace d’accueil sécurisé en cas de violences sexistes et sexuelles. Une initiative portée par Céline De Bruyn, première échevine PTB de Wallonie.

La propreté publique constitue également un axe central du programme, avec la collecte hebdomadaire, et non plus bimensuelle, du sac moka de déchets résiduels. Le service de ramassage des encombrants sera étendu, et une collecte spécifique sera mise en place pour le secteur de l’horeca.

L’empreinte de gauche est marquée dans la politique du logement: un quota de logements à loyers modérés sera imposé aux promoteurs privés. Objectif, selon le PTB, qui prend en charge cette compétence: construire plus de 200 nouveaux logements publics, rénover plus de 1.000 logements sociaux et atteindre un taux de 10% de logements à loyer social dans les nouveaux projets immobiliers.

Baisses de taxe, mais budget “rigoureux”

L’équipe s’engage par ailleurs à offrir la gratuité de la carte riverain, à geler la taxe sur les déchets, et à “réévaluer” la taxe d’égout. Le tout dans le cadre d’une politique budgétaire “rigoureuse”, selon les mots du bourgmestre. Nicolas Martin promet aussi un soutien renforcé aux commerçants, tant dans le centre-ville que dans les villages, via des aides au loyer provenant du “fonds d’impulsion”, un dispositif qu’il a lui-même initié en 2018.

Le développement du quartier des Grands Prés, l’aménagement du Grand Large en pôle de loisirs et le développement des campus universitaires se poursuivront, assurent les trois partis. Pour autant, dans un souci de “préservation des sols et des richesses naturelles”, de “nombreuses” zones à construire seront gelées. D’autres marques vertes de l’accord se repèrent dans le développement du réseau cyclable et de l’offre de transports en commun, dans la création de composts de quartier, ou encore dans le budget participatif.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content