Une aide d’un montant de 1,8 millions d’euros a été allouée aux organisateurs.
Bien que tous deux membres de la N-VA, les bourgmestres rebelles de Rumst et de Boom ont tenu bon face aux exhortations du ministre-président Jan Jambon qui, dans une ultime tentative de conciliation, les invitait à lever l’interdit jeté sur l’organisation du prochain festival Tomorrowland.
Ils redoutent en effet son impact sur la santé de leurs administrés et ces derniers n’étaient pas vraiment ravis de voir les dates de ce festival décalées, à cheval sur août et septembre, c’est-à-dire, en pleine rentrée scolaire. Le gouvernement flamand n’avait pourtant pas ménagé ses efforts.
En mars déjà, il avait accordé aux organisateurs une aide d’un montant de 1,8 million d’euros qui ne devait pas être remboursée si, avait précisé Hilde Crevits, ministre de l’Economie, le festival ne pouvait avoir lieu en raison de mesures anticorona édictées par les autorités.
Cela tombe bien: l’argent a en effet été englouti dans divers acomptes payés aux fournisseurs. Il est donc, selon les organisateurs, difficilement récupérable.