La Belgique recevra en juillet au moins 95% de sa première tranche de subsides du grand plan de relance européen, a affirmé lundi le secrétaire d’État à la relance Thomas Dermine, lors d’une visite à l’EU Biotech Campus de Gosselies (Charleroi).
Cette première tranche de 974 millions d’euros avait été sollicitée par la Belgique en septembre dernier auprès de la Commission européenne. Mais cette dernière réclamait encore des garanties d’audit et de contrôle liées aux bénéficiaires finaux (registre UBO) et à l’évitement du double financement (vérifier qu’un projet n’est pas subsidié deux fois).
Pour des raisons techniques, la Flandre et la Fédération Wallonie-Bruxelles devaient encore mener quelques devoirs. Il s’agit là de rencontrer une proposition de déblocage avancée par la Commission. En fonction de l’évaluation que fera la Commission de la réforme des pensions, votée jeudi dernier à la Chambre, l’exécutif européen délivrera “au moins 95%” de la première tranche début juillet, selon M. Dermine (PS).
Si les 100% ne sont pas délivrés, le reste serait mis en suspens jusqu’à nouvelle évaluation de la Commission, selon le cabinet du secrétaire d’État. En juillet 2021, la Belgique avait déjà perçu un premier versement européen au titre de préfinancement, pour un montant de 770 millions d’euros. Le coût total estimé du plan de relance belge est de 5,3 milliards d’euros, essentiellement couverts par des subsides (pour 264 millions d’euros de prêts).
Enfin, dressant un bilan à mi-parcours (2021-2026) à l’horizon d’un an (avril 2025), le secrétaire d’État indique que les projets du plan de relance sont terminés ou en bonne voie à hauteur de 87% d’entre eux, 13% étant reportés ou non terminés.
