Pas de réduction fiscale pour le nouveau bon d’Etat à un an

Vincent Van Peteghem
Sebastien Buron
Sebastien Buron Journaliste Trends-Tendances

La décision était attendue. Le gouvernement a finalement décidé de ne pas accorder un précompte réduit au nouveau bon d’Etat à un an.  

Mauvaise nouvelle pour les épargnants. Contrairement à ce que préconisait le ministre des Finances Vincent Van Peteghem et l’Agence de la Dette, le nouveau bon d’Etat à un an ne sera finalement pas assorti d’un précompte mobilier avantageux de 15 %. Il sera soumis au précompte classique de 30 % habituellement prélevé sur ce genre de produit financier.

Ainsi en a décidé le gouvernement réuni conseil des ministres restreint (kern) ce mercredi midi, à la veille de l’ouverture de la période de souscription qui s’ouvrira ce jeudi et durera jusqu’au 1er mars (sauf clôture anticipée si le montant maximum fixé de six milliards d’euros est atteint). “Un kern très, très partagé sur la question”, dit-on, à l’issue duquel “il n’y a pas de consensus pour passer outre l’avis négatif de la Secrétaire d’Etat au Budget Alexia Bertrand” et ainsi “opter pour un précompte exceptionnel”. 

Selon nos informations, seuls le ministre des Finances et le vice-premier ministre Georges Gilkinet (Ecolo) auraient soutenu l’idée du précompte réduit, contrairement au Premier ministre Alexander De Croo (Open VLD) et la secrétaire d’Etat au Budget, Alexia Bertrand (Open VLD).

Ce faisant, le rendement net que le particulier obtiendra en prêtant de l’argent à l’Etat belge pour les douze prochains mois s’élèvera à 2,1 %. Compte tenu de ce précompte mobilier normal, le bon à trois ans rapportera pour sa part 1,75 % net. 

Pour mémoire, le rendement net du bon à un an émis en septembre se montait à 2,81 %. L’opération avait permis de lever un montant record de 22 milliards d’euros auprès de 600.000 Belges.

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