“Nous n’allons pas laisser Vivaqua couler”

Vivaqua
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La région bruxelloise peut apporter son soutien à Vivaqua, avance la ministre des Travaux publics bruxelloise, Elke Van den Brandt (Groen). Mais cela signifie aussi qu’en contrepartie la région doit pouvoir se prononcer sur la gestion de la société des eaux. “Avec la facture, nous devons aussi recevoir des compétences”, a-t-elle déclaré jeudi soir dans une émission sur la VRT.

L’intercommunale bruxelloise, dont les activités couvrent la production et la distribution d’eau potable, la gestion des réseaux d’égouttage et la lutte contre les inondations en Région bruxelloise, fait face à une dette d’un milliard d’euros alors que 500 des 2.000 km d’égouts qu’elle gère doivent être rénovés. Selon Laurence Bovy, la directrice de l’intercommunale, l’avenir des activités de Vivaqua n’est plus garanti. Elle plaide pour un soutien.  “Des investissements sont nécessaires”, a réagi la ministre Van den Brandt.

Un soutien de la région est possible

Elle a confirmé que Vivaqua ne reçoit aucune dotation à l’heure actuelle et que ses moyens ne sont dégagés que via le prix de l’eau, or ces revenus ne sont pas suffisants pour couvrir les coûts. “Il y a là un problème structurel”.  Elle laisse entendre qu’un soutien de la région est possible. “Mais si nous faisons cela, nous voulons aussi avoir notre mot à dire dans Vivaqua”, précise la ministre écologiste. Un audit est en cours sur les modèles de gestion envisageables. “Ce sera dans les mains du prochain gouvernement” d’opter un pour un modèle, selon elle. La ministre a également pointé le fait que la région investit, en débloquant 12 millions d’euros cette année comme les années précédentes, et que les tarifs de l’eau ont été augmenté (mais pas le tarif social). “Nous allons poursuivre les investissements. Nous n’allons pas laisser Vivaqua couler”

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