Maison de repos en Flandre : des règles plus strictes pour éviter l’explosion des prix
La ministre flamande de la Santé Hilde Crevits (CD&V) a décidé d’imposer des règles plus strictes pour la gestion financière des maisons de repos et de soins résidentielles. Ceux-ci devront veiller à ce que leur capital reste disponible pour les soins aux résidents et à ce que leurs comptes soient transparents. La réglementation sera également adaptée afin de maîtriser les tarifs journaliers pour les résidents.
La ministre s’est récemment entretenue avec les trois organisations représentatives du secteur et le Conseil flamand des personnes âgées. Ces discussions font suite à des rapports indiquant que les centres de soins résidentiels ne gèrent pas les fonds mis à leur disposition de manière correcte et professionnelle. Ces discussions ont conduit à une série de mesures. Ainsi, “la tarification libre ne sera plus possible et les règles financières seront plus strictes afin de garantir la stabilité des opérations. L’objectif est également de parvenir à une comptabilité totalement transparente. Il s’agit d’une transition majeure pour le secteur, qui n’est certainement pas évidente”, a expliqué Hilde Crevits.
Reglementation des prix journaliers
Selon cette dernière, il était nécessaire d’actualiser la réglementation des prix journaliers. L’évolution du contexte économique pose des défis aux centres de soins résidentiels et exerce une pression sur l’accessibilité financière, a ajouté la ministre régionale. Afin de maîtriser les tarifs journaliers pour les résidents, la tarification libre ne sera plus possible pour les nouveaux établissements, comme c’est le cas actuellement. Les promoteurs qui souhaitent ouvrir un nouvel établissement devront justifier leur tarif journalier sur base des coûts qu’ils encourent. Le coût de location qui peut être pris en compte dans le tarif journalier pour les nouvelles constructions sera également limité.