L’inflation diminue à 6,62% en Belgique en février

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En général, une baisse de l’inflation peut être considérée comme une bonne chose pour une économie. En Belgique, elle a reculé pour le 4e mois consécutif en février, s’établissant à 6,62%, contre 8,05% en janvier, indique l’office statistique Statbel.

Cette baisse est notamment due à celle des prix de l’énergie de ces derniers mois et semaines. En octobre dernier, l’inflation avait connu un pic à 12,27%.

Ce sont en particulier les produits alimentaires qui portent l’inflation actuelle et de ces derniers mois. L’inflation des produits alimentaires (y compris les boissons alcoolisées) a ainsi atteint 16,12% en février, contre 15,59% en janvier. La contribution des produits alimentaires à l’inflation est actuellement de 3,06 points de pourcentage.

Une bonne chose pour l’économie et les ménages?

Une baisse de l’inflation peut être considérée comme une bonne chose pour une économie. L’inflation correspond à l’augmentation générale et durable des prix des biens et services au fil du temps, ce qui peut affecter négativement le pouvoir d’achat des ménages et des entreprises. Une inflation élevée peut également conduire à une instabilité économique et financière, car elle peut encourager les entreprises à augmenter leurs prix de manière anticipée et les consommateurs à acheter plus rapidement pour éviter de payer plus cher dans le futur, ce qui peut créer une spirale inflationniste.

Une baisse de l’inflation peut indiquer que l’économie est en train de ralentir, mais elle peut également être le résultat d’une politique monétaire efficace visant à stabiliser les prix à un niveau bas et stable, ce qui peut contribuer à maintenir la croissance économique sur le long terme. Cependant, une baisse de l’inflation excessive peut également être préoccupante si elle conduit à une déflation, c’est-à-dire une baisse continue des prix des biens et services, qui peut avoir des effets négatifs sur la croissance économique en décourageant les investissements et les dépenses des consommateurs.

Principales hausses de prix en février

L’inflation sous-jacente, qui ne tient pas compte de l’évolution des prix des produits énergétiques et des produits alimentaires non transformés, s’établissait, elle, à 8,28% en février, contre 8,05% en janvier. Il s’agit d’une conséquence de la hausse de l’inflation des produits alimentaires transformés et des services.

Les principales hausses de prix enregistrées en février concernent les boissons alcoolisées, les légumes, la viande, les loyers, le poisson, les produits laitiers, les fruits et les véhicules.

L’électricité, le gaz naturel, les vêtements et les produits de soins corporels ont, par contre, exercé un effet baissier sur l’indice.

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