L’hydrogène au coeur de la stratégie énergétique flamande

En réduisant le prix de l'énergie renouvelable et le coût de l'électrolyseur, on réduit le prix de l'hydrogène vert. © Getty Images

Le gouvernement flamand investira 106,3 millions d’euros dans cinq grands projets liées à l’hydrogène, a annoncé lundi la ministre flamande de l’Innovation et de l’Économie, Hilde Crevits.

Ces projets comprennent la construction d’usines à hydrogène pour produire de l’hydrogène durable, l’utilisation de l’hydrogène pour fabriquer de l’acier durable ou pour reconvertir le CO2 en carburants durables, a-t-elle précisé lors d’une conférence de presse, au centre de recherche IMEC de Louvain.

Ces cinq projets sont estampillés IPCEI (“Important Projects of Common European Interest” ou Projets importants d’Intérêt européen commun), un programme par lequel l’Union européenne souhaite encourager les États membres à unir leurs forces et leurs moyens financiers. Lorsqu’un projet est approuvé par l’Union, elle peut compter sur un soutien de l’État plus important. Il ne s’agit donc pas d’argent européen, mais d’un soutien supplémentaire des États membres concernés.

Certains projets concernent différents ports, comme ceux de Zeebrugge, de Gand et d’Anvers. A Gand, par exemple, de l’hydrogène sera produit à partir d’énergies renouvelables. Cet hydrogène est à son tour transformé en méthonal, qui peut être utilisé comme carburant pour les transports lourds. Le port de Zeebrugge produira de l’hydrogène à partir de l’énergie éolienne. Un autre projet, du groupe sidérurgique ArcelorMittal, vise à utiliser l’hydrogène pour produire de l’acier durable, a précisé Mme Crevits (CD&V).

Ces cinq projets ont été envoyés à la Commission européenne pour approbation, a encore dit la ministre.

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