Le président américain élu Donald Trump s’était dit prêt, pendant la campagne, à retirer en cas de besoin son pays de l’Organisation mondiale du commerce (OMC). Lundi, l’actuelle administration s’est, elle, engagée à Genève à renforcer l’institution.
L’actuelle administration américaine veut notamment garantir “les fonctions fondamentales” de l’OMC. L’organisation “est depuis longtemps un élément crucial de la politique des Etats-Unis en matière de commerce et d’investissement”, estime le rapport américain pour l’examen de sa politique commerciale qui a débuté lundi.
Les Etats-Unis sont “résolus à préserver et à consolider (le) rôle (de l’OMC)”. Le document remonte à une semaine après le scrutin présidentiel.
“Les Etats-Unis visent à donner une impulsion en faveur de mesures d’ouverture des marchés” et “d’un système commercial international fort”, souligne le rapport. Le gouvernement souhaite également soutenir l’arrivée de nouveaux membres.
Il veut aussi avancer dans les négociations plurilatérales pour un accord sur les biens et les services environnementaux (EGA). Et souhaite aussi obtenir un arrangement sur le commerce des services (TiSA), discuté hors de l’OMC.
Alors que Donald Trump a menacé de remettre en cause plusieurs accords commerciaux, le document affirme en revanche que l’application des arrangements conclus reste une “priorité”. Plus globalement, le rapport estime que certaines économies dans le monde avancent “probablement trop lentement”.
Mais les Etats-Unis continuent également à recourir régulièrement à des mesures antidumping. Fin juin, 269 mesures étaient en vigueur et touchaient surtout la Chine, l’Inde, le Japon, la Corée du Sud, Taïwan et l’UE.
Les Etats-Unis sont le premier importateur et deuxième exportateur mondial de marchandises et de services.
Le ralentissement du commerce international avec les Etats-Unis s’explique notamment par la croissance économique modérée à l’étranger, selon le gouvernement américain. Il évoque aussi la hausse du dollar et la baisse des prix des marchandises.