Les femmes subiront durement les conséquences des mesures de l’Arizona

Le Collecti.e.f 8 maars (archives) © PHOTO GAELLE PONSELET

Les mesures prévues par l”Arizona en matière de pensions, de chômage et de travail affaiblissent en particulier les femmes, dénonce mardi la CGSLB, en vue de la Journée internationale de lutte pour les droits des femmes du 8 mars. À cette occasion, le front commun syndical organise une journée d’action nationale, se joignant à l’appel à la grève des femmes lancé par le Collecti.e.f 8 maars.

“Cet accord de gouvernement promet l’égalité, mais en pratique, ce sont les femmes qui subiront le plus durement les conséquences de ces mesures”, affirme la secrétaire nationale du syndicat libéral, Katrien Allaert.

   La CGSLB pointe à cet effet plusieurs points de l’accord de gouvernement qui désavantagent les femmes de façon structurelle. Pour le syndicat, l’annualisation du temps de travail risque notamment de réduire la sécurité de l’emploi et la prévisibilité des horaires de travail. La suppression du seuil minimum du tiers-temps pour les contrats à temps partiel va également renforcer cette incertitude.

Réformes du chômage et des pensions

   Les femmes subissent par ailleurs davantage les conséquences des réformes du chômage et des pensions, regrette la CGSLB. Elles travaillent en effet plus souvent à temps partiel et représentent une large part des personnes en incapacité de travail de longue durée. Elles perçoivent en outre des revenus plus faibles en moyenne et dépendent davantage de la protection sociale.

   Le remplacement de l’interruption de carrière et du crédit-temps par un “crédit familial” soulève de son côté des questionnements au sujet de l’accessibilité de la mesure et de l’équilibre vie privée/professionnelle, déplore la CGSLB. 

   “Il est temps que les politiques garantissent l’égalité des droits non seulement sur le papier, mais aussi dans la pratique. Nous continuerons à nous battre pour des salaires équitables, une sécurité sociale solide et un équilibre durable entre travail et vie de famille, pour toutes et tous”, conclut Katrien Allaert.

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