Les Engagés présentent leur proposition de réforme fiscale
Une baisse de la fiscalité sur le travail couplée à une suppression des niches fiscales ou encore une attention accrue portée aux familles, tels sont les éléments phares de la réforme fiscale proposée jeudi par Les Engagés.
Selon leur président Maxime Prévot, cette proposition est “la plus crédible” et reflète “des mois de travail sérieux et concrets” menées sous la direction du vice-président Yvan Verougstraete et entamés depuis la publication du manifeste du parti l’année dernière.
Par ce “plan stratégique fiscalité et travail”, Les Engagés entendent “revaloriser le travail”, soit augmenter le salaire net.
Réduire les tranches d’imposition supérieures
Pour ce faire, le parti propose de porter la quotité exemptée à l’impôt des personnes physiques (IPP) à 12.000 euros (10.160 euros actuellement). Il envisage en outre de réduire les tranches d’imposition supérieures, faisant passer celle de 40% à 30%, celle de 45% à 35% et celle de 50% à 45%. Pour les bas salaires, Les Engagés souhaitent remplacer l’actuel bonus à l’emploi par un “bonus bosseur” dégressif, commençant à 450 euros nets par mois.
“Droit à la démission”
Cette réforme fiscale s’accompagnerait d’une réforme du marché du travail incluant la réaction d’un “droit à la démission”, une majoration des allocations de chômage “dans un premier temps” avec une limitation de celles-ci à deux ans, un “accompagnement des malades” et une revalorisation des formations qualifiantes. Ces mesures s’inscrivent dans un objectif de taux d’emploi de 80%.
“Droit à la crèche”
La proposition des Engagés fait aussi la part belle aux familles, avec une réforme des allocations familiales. Celles-ci seraient portées à 300 euros par mois par enfant et remplacerait la quotité exonérée majorée pour enfant à charge. Les Engagés souhaitent aussi la mise en place d’un “droit à la crèche” ou encore doubler la déductibilité des frais de garde pour enfant en la faisant passer à 31,40 euros par jour.