Les syndicats ACOD Spoor/GSP cheminots, ACV/CSC Transcom et VSOA Spoor/SLFP Cheminots appellent le personnel ferroviaire à observer une grève de 72 heures, a indiqué le secrétaire national du syndicat socialiste, Nicky Masscheleyn. Cette grève s’étendra du 23 novembre à 22h00 au 26 novembre même heure.
La FGTB, la CSC et la CGSLB ont annoncé mardi trois jours de grève pour fin novembre, “un appel pressant” au gouvernement “pour mettre fin au démantèlement social” et réorienter sa politique. Les chemins de fer et les transports en commun feront ainsi grève le 24 novembre, tous les services publics du pays le 25 novembre et le 26 novembre sera une journée de grève nationale interprofessionnelle.
Soutenir aussi les autres actions
Le rail sera en grève pendant les trois jours. “Le premier jour, il s’agira de notre propre action”, a expliqué M. Masscheleyn. “Mais nous avons obtenu aujourd’hui le droit de soutenir également les autres actions.” Les trois plus grands syndicats ferroviaires appellent donc leur personnel à cesser le travail pendant 72 heures.
Selon le syndicat socialiste des cheminots, ces derniers sont “particulièrement touchés” par les mesures d’économie prévues par le gouvernement fédéral. L’ACOD dénonce notamment la réforme des pensions, le recul de l’âge de départ à la retraite, le passage d’un recrutement statutaire à un recrutement principalement contractuel et les plans visant à économiser 675 millions d’euros dans le secteur ferroviaire.
D’autres actions pourraient suivre dans le secteur ferroviaire. Le 29 octobre, tous les syndicats du rail se réuniront pour discuter d’un plan d’action commun. Il est possible que les petits syndicats (SACT et SIC) se joignent alors à l’appel à la grève de 72 heures fin novembre. Si d’autres actions suivent, elles auront lieu après la grève de trois jours, a précisé M. Masscheleyn.
En cas de grève sur le rail, un service alternatif est établi sur la base des membres du personnel ayant indiqué leur volonté de travailler.