Lire la chronique d' Amid Faljaoui
Le pari de Pascal peut-il nous sauver plus rapidement du virus ?
Même si en Belgique, la majorité de la population est plutôt en faveur du vaccin, il y a malgré tout un débat assez vif sur cette campagne de vaccination.
La thèse aujourd’hui de la plupart des économistes, c’est que nous sommes face à une course contre la montre. Autant avant la Noël, nous pouvions penser à une campagne de vaccination normale, autant l’apparition en Grande-Bretagne d’une nouvelle version du virus, nettement plus contagieuse, pose la question de savoir si nous allons assez vite pour vacciner la population.
La course de fond s’est transformée en course contre la montre. L’idée de base des économistes, c’est que chaque jour perdu à s’interroger ou à se rassurer, est un jour perdu pour agir, et donc, c’est des centaines de vies et des milliards d’euros qui se perdent au fil du temps.
Donc, même les économistes se font philosophes. C’est le cas, par exemple, de Béatrice Majnoni d’Intignano qui dans les colonnes des Echos (France) nous propose – rien que ça – de nous inspirer du pari de Pascal pour nous inciter à nous vacciner rapidement.
Comme vous le savez le pari de Pascal, de nom de ce philosophe et mathématicien du 17 ème siècle consistait à inciter les gens à croire en Dieu. Pourquoi ? parce que si Dieu existe, nous serons récompensés et s’il n’existe pas, nous n’aurons rien perdu. C’est un peu cynique comme pari, mais il est mondialement célèbre.
Remplacez Dieu par le mot vaccin et vous aurez le nouveau pari proposé par cette économiste. Ne pas y croire, donc ne pas se faire vacciner, c’est accepter que le chaos dure. Et le chaos, c’est les montagnes russes entre confinement et dé-confinement avec la désolation économique qui est en la conséquence. L’autre versant, vacciner rapidement, c’est la possibilité de sauver l’économie, les emplois le plus vite possible, c’est la possibilité de retrouver sa liberté plus rapidement, la liberté de vivre pour les personnes plus âgées, de sortir de chez soi de câliner ses petits-enfants, de voyager à l’étranger, la liberté pour les plus jeunes de rencontrer l’amour, de faire un stage en entreprise, de se faire de l’argent de poche avec des petits boulots, etc,…
Bien entendu, tout le monde n’a pas à être d’accord avec cette vision, mais on le voit bien dans les pays autour de nous, nous sommes entrés d’ici l’été dans une course qui ne dit pas son nom, et c’est une course entre la propagation accélérée du virus et la vaccination. Là aussi, c’est une première historique, 2021 vient à peine de démarrer et nous étonne déjà !
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