Le gouvernement renforce la lutte contre le travail au noir et le dumping social

Minister for Consumer Protection, Social Fraud and Equal Opportunities Rob Beenders pictured during a plenary session of the Chamber at the federal parliament, in Brussels, Thursday 05 June 2025. BELGA PHOTO NICOLAS MAETERLINCK

Il va y avoir davantage de contrôles pour débusquer le travail au noir, les fraudes au domicile et le dumping social, met en garde le ministre chargé de la Lutte contre la Fraude sociale, Rob Beenders (Vooruit), rapportent Het Belang van Limburg et Het Nieuwsblad lundi.

Pour organiser de manière efficace ces contrôles, des contrôleurs supplémentaires vont être recrutés par le Service d’information et de recherche sociale (SIRS), et de nouvelles règles vont être appliquées. Il y aura aussi des investissements dans la technologie et le partage de données, afin que les fraudes soient détectées plus rapidement, voire automatiquement.

Les entrepreneurs plus “tolérants”

Dans une nouvelle étude du SIRS, il ressort que les Belges sont de plus en plus irrités par le recours systématique au travail non déclaré. Alors qu’en 2022 quatre Belges sur dix estimaient que le travail au noir ne pouvait plus exister, à l’heure actuelle ce sont cinq sur dix qui s’y opposent. Cependant, les entrepreneurs sont devenus “plus tolérants” face au travail au noir. Désormais, 22% le tolèrent contre 13% auparavant.

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