La plate-forme Digiskills Belgium entend réduire le fossé numérique
La plate-forme Digiskills Belgium, qui ambitionne de réduire le fossé numérique à l’échelle nationale, a été lancée jeudi par les fédérations sectorielles et les autorités fédérale et régionales. Le site centralise l’offre de formations numériques et affiche informations, contenus dynamiques, partage de connaissances, projets, etc.
Cet outil propose également à tout internaute d’évaluer ses compétences numériques et le dirige ensuite vers une formation spécifique ou suggère une reconversion professionnelle.
La plate-forme est vouée au changement, les besoins numériques étant en constante évolution. “L’idée est d’avoir le plus de contenus possible et d’élargir la liste de partenaires”, a précisé Wannes Clauwaert, porte-parole de Digiskills Belgium, lancée à l’initiative de la Belgian National Coalition for Digital Skills & Jobs. À la barre, une série de partenaires, dont la fédération de l’industrie technologique Agoria et Uqualify, le partenaire technique qui développe l’outil.
“Il est important de croiser les secteurs mais surtout de communiquer sur la plate-forme et sensibiliser les citoyens. Digiskills doit devenir la maison des compétences numériques”, a insisté Saskia Van Uffelen, qui conseille la Commission européenne en tant que Championne du numérique pour la Belgique.
“Sur ces 18 derniers mois, en raison de la crise du coronavirus, la société a fait un pas de géant en termes de numérisation. Mais avec l’apparition du Covid Safe Ticket”, obtenu via une vaccination complète, une guérison remontant à moins de 180 jours ou encore un test de dépistage négatif, “certains ont tout simplement été laissés de côté”, a déploré la ministre fédérale en charge des Télécommunications, Petra De Sutter. “Il ne faut pas oublier que toutes les familles ne disposent pas d’un ordinateur pour chacun de ses membres ou ne bénéficient pas d’une couverture internet suffisante”, a souligné la ministre. Celle-ci rappelle entre outre que 40% des Belges sont à risque d’exclusion numérique, d’après les chiffres d’une étude réalisée à l’initiative de la Fondation Roi Baudouin.