La fédération du secteur de l’électro plaide pour le maintien des écochèques
Nelectra, la fédération professionnelle du secteur de l’électro en Belgique, a plaidé lundi pour le maintien des écochèques. Le quotidien Het Laatste Nieuws a rapporté que le formateur fédéral Bart De Wever a proposé de les abolir et d’accorder en échange des chèques-repas plus élevés.
Pour la fédération sectorielle, les chèques écologiques sensibilisent à l’environnement et apportent une valeur ajoutée à l’économie locale. “D’une part, les écochèques garantissent que l’argent est dépensé dans des magasins en Belgique et, d’autre part, ils sont le moyen par excellence d’encourager les consommateurs à opter pour des appareils ménagers durables et à faible consommation d’énergie.’
Pour lutter contre les abus potentiels liés aux écochèques, Nelectra appelle à un meilleur contrôle de tous les acteurs du secteur. “Le dernier contrôle dont nous avons connaissance sur l’utilisation des écochèques remonte à six ans, le contrôle précédent datant de 2011“, précise la fédération sectorielle.
Selon Nelectra, quelque 2,3 millions de Belges reçoivent chaque année jusqu’à 250 euros d’écochèques. Quelque 30% des ventes dans les magasins d’électroménagers indépendants en Belgique proviennent d’achats effectués en partie avec ce moyen de paiement. “Il ne s’agit pas seulement d’une question d’emplois dans le domaine de la vente d’électroménagers, mais aussi du service après-vente et réparation proposé dans les magasins. Et ces réparations peuvent également être payées en écochèques.”
Les personnes qui reçoivent des chèques-repas ne sont en outre pas nécessairement les mêmes que celles qui reçoivent des écochèques, souligne encore Nelectra. Cela dépend en effet des conventions collectives de travail (CCT).