Gwendolyn Rutten souhaite un impôt minimum pour les multinationales

Gwendolyn Rutten © Belga

La présidente de l’Open VLD Gwendolyn Rutten plaide en faveur d’un impôt minimum pour les multinationales et propose un tarif de 10%, dont les bénéfices doivent servir à payer la réforme de l’impôt sur les sociétés.

Gwendolyn Rutten appelle également à oeuvrer à un avantage pour les PME. Au gouvernement fédéral, la N-VA et le CD&V estiment que la réforme de l’impôt sur les sociétés doit être budgétairement neutre. “Si vous dites à l’avance que tout doit être exact à un euro près, vous dites que vous ne voulez pas de cette baisse, car elle est très difficile à estimer”, a déclaré Rutten sur Radio 1.

Elle propose d’instaurer cette réforme étape par étape, à commencer par les petites et les moyennes entreprises. En même temps, elle plaide en faveur d’un tarif minimum pour les multinationales. Aujourd’hui, celles-ci cherchent à payer le moins d’impôts possible en cherchant la fiscalité la plus intéressante à l’étranger.

Le but est de leur imposer un tarif auquel ils ne pourront pas se soustraire, explique Rutten. Lors du débat mené au sein de l’Europe, on a proposé un tarif de 10%, a-t-elle ajouté.

Comme le rappelle le quotidien De Standaard, il existe déjà un impôt minimum pour les entreprises : la taxe fairness, instaurée par le gouvernement Di Rupo qui impose les dividendes de multinationales. Cependant, cette taxe rapporte moins que prévu et est critiquée par l’Europe et le gouvernement Michel souhaite la supprimer.

Belga/JH/CB

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