L’Organisme national des déchets radioactifs et des matières fissiles enrichies (Ondraf) a analysé les coûts pour le stockage géologique des déchets nucléaires dans différents pays. Conclusion: les coûts belges sont en ligne avec ceux d’autres pays comparables (la Finlande, la Suède et la Suisse), rapporte samedi L’Echo.
Suite à l’accord conclu entre le gouvernement De Croo et Engie, le risque lié au coût de la gestion des déchets nucléaires générés par les sept réacteurs du pays va être transféré à l’État belge. Engie va payer, en deux versements, 15 milliards d’euros à l’État belge pour solde de tout compte – sauf si le volume de déchets produits s’avère finalement plus important que prévu.
Engie s’est beaucoup plaint, ces derniers mois et ces dernières années, de l’importance des provisions que lui réclamait l’État belge pour cela. À la demande de ses ministres de tutelle, à savoir Pierre-Yves Dermagne (PS) pour les Affaires économiques et Tinne Van der Straeten (Groen) pour l’Énergie, l’Ondraf a donc procédé l’an dernier à une étude comparative, dont L’Echo a pu prendre connaissance.
Il en ressort que les coûts estimés pour le stockage géologique en Belgique ne divergent pas de ceux des autres pays retenus dans la comparaison.