Contrôles techniques recalés
Le fonctionnement des centres de contrôle automobile de Flandre tendrait à dériver vers un modèle de profit. Et les plaintes s’accumulent.
La demande d’augmentation des prix formulée par les centres d’inspection flamands a-t-elle servi de détonateur? Toujours est-il que Lydia Peeters, la ministre de tutelle, commence à avoir l’impression que le fonctionnement des centres de contrôle automobile tend à dériver vers un modèle de profit. Les plaintes s’accumulant, elle a réclamé un audit et une analyse comparative avec ce qui se fait à l’étranger. Les résultats devraient être disponibles dans le courant de l’été.
Entretemps, la ministre prépare une série de mesures qui devraient calmer le ressentiment des automobilistes. Les plus spectaculaires d’entre elles sont indubitablement le délai d’un an laissé à l’automobiliste pour représenter sa voiture après la constatation de défauts mineurs qui ne sont pas de nature à compromettre la sécurité routière, par exemple l’alignement des feux ou l’usure des essuie-glaces, ainsi que l’autorisation accordée aux garagistes de délivrer eux-mêmes une carte verte après avoir procédé à certaines réparations.
D’après “De Standaard”
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