Vooruit dit oui à des négociations fédérales: l’Arizona enfin sur les rails?

Bart De Wever et Conner Rousseau BELGA PHOTO NICOLAS MAETERLINCK
Olivier Mouton
Olivier Mouton Chef news

Après avoir à nouveau entretenu le suspense, Conner Rousseau accepte de négocier. “Dans les moments difficiles, seuls les socialistes peuvent veiller à ce que les efforts soient équitablement répartis”, écrit-il. Le formateur Bart De Wever peut enfin entamer les véritables travaux pour former un gouvernement.

Il y avait des signaux positifs, jeudi. Mais dieu que le suspense fut entier, durant vingt-quatre heures encore. Ce vendredi midi, Conner Rousseau, président de Vooruit, a enfin dit “oui” à une négociation fédérale pour former une coalition Arizona avec la N-VA, le MR, les Engagés et le CD&V.

Voilà une percée importante pour le formateur Bart De Wever, dont la mission a été prolongée par le palais jusqu’au 25 novembre.

“Seuls les socialistes…”

Dans les moments difficiles, seuls les socialistes peuvent veiller à ce que les efforts soient équitablement répartis, écrit Conner Rousseau dans un communiqué. Dans la nouvelle note du formateur, il y a enfin des ouvertures, y compris pour une plus grande contribution des plus grands patrimoines. C’est pourquoi nous acceptons de rejoindre la table des discussions. Et nous prenons nos responsabilités. Pour tous les citoyens ordinaires qui comptent sur nous.”

Interrogé par la VRT, Conner Rousseau n’a pas voulu fixer de deadline, “de préférence avant la fin de l’année”. Il s’est déclaré désireux d’obtenir un accord “plus social” et se dit prêt à travailler de façon “professionnelle”. “J’ai déjà formé un gouvernement avec Bouchez, a-t-il dit. Je ne sais pas ce qu’il y a dans la tête de Bouchez et je crois que je préfère ne pas le savoir.”

Des ouvertures importantes

Conner Rousseau, qui avait quitté la table, était déj revenu avec de meilleures intentions à la lecture d’une note amendée du formateur: “Il y a des ouvertures importantes, disait-il jeudi. Je lis que les épaules les plus larges contribueront davantage, l’index est maintenu et les efforts répartis plus équitablement.” Il laissait toutefois planer le doute: Si ces ouvertures sont réelles, nous pouvons arriver à quelque chose. Si ces ouvertures s’avèrent fausses, nous n’y arriverons pas.”

A l’issue d’une réunion avec les autres présidents de partis, le scoialiste flamand était parti consulter ses troupes. Qui lui ont finalement donné le feu vert.

Plus de 150 jours après les élections, de véritables négociations vont enfin pouvoir débuter. En sachant que le chemin vers un gouvernement restera sinueux.

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