Les affaires courantes ne s’accordent pas sur le budget de l’Inami

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Le gouvernement démissionnaire n’est à nouveau pas arrivé à se mettre d’accord sur le budget de l’assurance maladie-invalidité, a-t-on appris vendredi à l’issue d’une réunion du cabinet restreint (kern).

Le Premier ministre Alexander De Croo demandera au comité de gestion de l’Inami de préparer les mesures nécessaires pour garantir la continuité des services à partir du 1er janvier. Ces mesures viseront à respecter la norme de croissance, l’indexation, ainsi que l’application de l’index au plafond du ticket modérateur. Il demandera également des mesures conservatoires afin d’assurer que la norme soit respectée, y compris les économies prévues pour éviter tout dérapage budgétaire.

Le budget de l’Inami, qui représente un peu moins de 40 milliards d’euros, est bloqué depuis fin octobre. Le conseil général de l’Inami n’a pas été en mesure de prendre de décision sur le budget 2025, négocié par les mutuelles et les prestataires de soins, faute d’une approbation du pouvoir exécutif.

Divergences au sein du gouvernement sortant

Au sein du gouvernement sortant, l’Open Vld d’Alexander De Croo a refusé d’approuver ce budget, tandis que le MR s’est abstenu. Les libéraux estiment qu’il ne s’agit pas d’une décision technique, mais d’une décision politique. Selon eux, cette validation doit être effectuée par la coalition Arizona, actuellement en formation. Ce point de vue est contesté par les partenaires socialistes et écologistes au sein de la coalition sortante, notamment par le ministre de la Santé Frank Vandenbroucke (Vooruit). Pour eux, il revient à la coalition Vivaldi de valider ce budget.

La proposition validée par le conseil général de l’Inami prévoit un maintien de la norme de croissance à 2,5 %, au-delà de l’indexation. Elle inclut également des mesures d’économies dépassant 200 millions d’euros.

En l’absence de décision politique, le comité général de gestion de l’Inami a d’ores et déjà approuvé un régime de douzièmes provisoires. Ce régime repose sur le budget 2024, ce qui signifie que la norme de croissance reste fixée à 2,5 %, mais sans intégrer les économies validées par le secteur.

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