L’Arizona prépare une stratégie de la croissance et une norme énergétique pour soutenir la compétitivité

Mathieu Bihet, ministre fédéral de l'Energie. © BELGA PHOTO JONAS ROOSENS
Olivier Mouton
Olivier Mouton Chef news

En marge du très délicat exercice budgétaire, le gouvernement De Wever veut mettre en avant une stratégie pour créer de l’emploi et soutenir la compétitivité. Le ministre de l’Energie prépare une mesure pour soulager l’industrie. Pas question, par ailleurs, de toucher à l’indexation des salaires.

Le conclave budgétaire risque de s’étirer en longueur, au-delà du 14 octobre. Si l’effort à réaliser s’apparente à un “col hors catégorie”, dixit le Premier ministre, Bart De Wever, la volonté de l’Arizona consiste aussi à envoyer un signal en faveur du monde économique.

Nous développons, par ailleurs, une stratégie de croissance, nous dit le vice Premier ministre MR, David Clarinval. C’est vital! L’effort à réaliser est digne de ce que faisait Jean-Luc Dehaene il y a trente ans. Mais la croissance, alors, était supérieure à ce qu’elle est aujourd’hui.”

D’où a volonté de soulager les charges sur le travail, de diminuer les réglementations et de veiller la compétitivité.

D’où la nécessité de réformes pour soutenir la croissance, confirme le libéral. C’est ce que l’on fait la diminution de cotisations sociales, mais c’est aussi le cas avec la norme énergétique, que mon collègue Mathieu Bihet va mettre en place dès le début de l’année prochaine.”

Un mécanisme à affiner

Le ministre de l’Energie, Mathieu Bihet (MR), prépare une norme énergétique qui permettra de diminuer le coût pour les grandes entreprises qui consomment beaucoup d’énergie, singulièrement dans l’industrie.

Mais la façon de mettre cela en place suscite des débats au sein de l’Arizona. Plus question de compenser les tarifs, mais bien de recourir à un cadre rendu possible par la Commission européenne, détaille L’Echo. L’information nous a été confirmée à la source.

Dans le cadre du pacte pour une industrie propre, un mécanisme existe pour réduire temporairement les prix de l’électricité, mais à certaines conditions. Concrètement, l’aide peut aller jusqu’à 50% du prix de gros de l’électricité, pour 50% maximum de la consommation.

Mais les entreprises qui y ont recours doivent investir au moins 50% du montant dans la transition énergétique, en réduisant les coûts et en réduisant les énergies fossiles.

Le ministre Mathieu Bihet estime qu’il est encore trop tôt pour s’exprimer en détails sur les modalités exactes.

Objectif, à tout le moins: rendre le système opérationnel au 1er janvier 2026. Tiens, au fait, qui a dit que l’Arizona était climato-sceptique?

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Expertise Partenaire