Budget fédéral : la demande d’économie passe mal à gauche

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Le cabinet restreint (kern) du gouvernement fédéral a repris ses travaux sur le contrôle budgétaire de mars, mardi vers 17h00. Selon plusieurs sources gouvernementales, il est probable qu’il faille encore un peu de temps avant d’aboutir à un accord.

Le Premier ministre et les vice-Premiers négocient depuis plusieurs semaines cet ajustement budgétaire. Celui-ci doit tenir compte d’un certain nombre de dépenses supplémentaires, telles que l’accueil des demandeurs d’asile ou l’intensification de la lutte contre la criminalité liée au trafic de drogue. Dans le même temps, le Premier ministre Alexander De Croo voudrait profiter de prévisions de déficit moins fortes que prévu pour faire des économies.

Entre 1,7 et 1,8 milliard d’euros d’économies

Le chiffre d’économies équivalentes à 0,3% Produit Intérieur Brut (PIB) circule, soit celui avancé par la Banque nationale pour éviter une situation européenne à risque en 2024. Cela représenterait entre 1,7 et 1,8 milliard d’euros. Ce montant n’a pas été confirmé. 

Mais la demande d’économies ou la façon d’y arriver passe mal à gauche. La possibilité de supprimer la dernière tranche d’augmentation de la pension minimum le 1er janvier prochain crispe les partenaires. Une source prévenait mardi que “tant que M. De Croo, désormais soutenu par le MR, s’en tiendra à cette suppression, la situation ne sera pas débloquée”. 

Selon une autre source, un accord n’est pas attendu ce mardi : “ils auront besoin de temps” même si “un travail sérieux se poursuit”. 

La date limite pour le contrôle budgétaire est le 31 mars, c’est-à-dire vendredi. Il n’est désormais pas exclu que les travaux se poursuivent la semaine prochaine.

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