Le projet pilote prévoyant le recours aux radars automatiques pour lutter contre l’utilisation du GSM au volant ne sera pas mis en œuvre, “faute de pouvoir répondre aux règles élémentaires de respect de la vie privée”, a indiqué mercredi auprès de l’agence Belga le cabinet du ministre de la Mobilité Georges Gilkinet, confirmant une information rapportée par Het Nieuwsblad. D’autres mesures sont à l’étude, ajoute-t-on.
Cinq zones de police devaient commencer cette année à utiliser des caméras de haute technologie pour détecter l’usage de GSM au volant, avait annoncé, il y a quelques mois, le ministre de la Mobilité.
D’autres mesures à l’étude
La mesure ne sera finalement pas implémentée à court terme, en raison de désaccords liés à la question de la vie privée. Une mise au placard qui a suscité la déception de l’Institut belge pour la sécurité routière (Vias), qui relève qu’un projet pilote avait pourtant été couronné de succès en 2020.
“La distraction au volant est en l’un des trois grands tueurs sur la route avec la conduite sous influence et la vitesse excessive”, rappelle le ministre, qui assure que d’autres mesures sont à l’étude pour lutter contre un phénomène “qui prend aujourd’hui de multiples formes en fonction de l’évolution des technologies numériques”. “Ma priorité absolue est de diminuer le nombre de victimes de la route.”
