Extension des flexi-jobs: un impact “quasi nul” en Wallonie
La ministre de l’Emploi Christie Morreale estime que l’extension des flexi-jobs, décidée au niveau fédéral, n’aura guère d’impact sur le taux d’emploi en Wallonie.
Le gouvernement fédéral a décidé d’étendre le système des flexi-jobs à douze secteurs économiques supplémentaires. « L’impact sur le taux d’emploi en Wallonie devrait être quasi nul, estime la ministre de l’Emploi Christie Morreale (PS), interrogée au parlement wallon par la députée Anne Laffut (MR). Pour voir une diminution du chômage, il faut au moins trois mois de travail consécutif, ce qui est rarement le cas dans les flexi-jobs. » Ceux-ci ne s’adressent de toute façon pas à des demandeurs d’emploi mais à des personnes exerçant déjà un emploi à au moins 4/5e ou à des retraités.
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La ministre souligne toutefois l’intérêt du dispositif pour apporter « une solution de court terme aux tensions sur le marché du travail dans certains secteurs ». Elle fait confiance aux partenaires sociaux pour décider, ensemble, de l’application ou non des flexi-jobs dans les différents secteurs et d’en déterminer les modalités à travers des conventions sectorielles.
« C’est une piste qui répond à une demande à l’heure où le manque de main-d’œuvre est crucial, la Wallonie doit la creuser, insiste la députée Anne Laffut. Toutes les initiatives sont les bienvenues pour répondre aux objectifs d’emploi que la Wallonie s’est fixée. Les flexi-jobs concernent plus de 100.000 personnes en Belgique. J’imagine que si on double le nombre de secteurs, cela va amener de l’emploi en Wallonie, même si, effectivement, cela ne doit pas remplacer les plus classiques CDI et CDD. »
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