Emploi: mauvais bilan pour les quatres zones franches wallonnes
Les quatre zones franches wallonnes, à Seraing, Charleroi, Sambreville et Frameries, n’ont pas vraiment permis de faire redécoller l’emploi, écrit mercredi L’Echo sur base des données du cabinet du ministre de l’Économie Willy Borsus (MR).
Ces zones franches ont été établies en 2017, pour six ans, autour des territoires fragilisés par des importantes restructurations, comme Caterpillar ou ArcelorMittal.
À l’intérieur de ces périmètres, et afin de faciliter une reprise économique et le recrutement de nouveau personnel, l’autorité fédérale octroie une dispense de versement de 25% du précompte professionnel pour ces nouveaux travailleurs, et ce, durant deux ans.
Le bilan est à première vue mitigé, voire médiocre, car depuis 2017, 226 emplois en lien avec l’incitant fiscal ont été annoncés dans le périmètre de ces quatre zones. “Fin 2020, 31 entreprises (29 PME et 2 grandes entreprises), situées en zone franche et ayant réalisé un investissement générant de nouveaux emplois, ont sollicité l’incitant fiscal. Au total, le nombre de nouveaux emplois annoncés était de 226”, rapporte le cabinet du ministre de l’Économie, le libéral Willy Borsus.
Vu le contexte de sortie de crise, et le faible bilan, la Région s’est accordée avec le niveau fédéral pour prolonger de 18 mois la période d’application des zones d’aide délimitées. “La période de reconnaissance de chacune des quatre zones d’aide devait prendre fin le 30 octobre 2023, il est donc proposé de la prolonger jusqu’au 30 avril 2025“, explique le cabinet Borsus.