La France, les Etats-Unis, l’Allemagne et le Royaume-Uni méritent toujours leur note maximale “Aaa” mais devront maîtriser la hausse de leurs dépenses, notamment de santé, pour espérer la conserver, prévient Moody’s Investors Service.
“Moody’s continue de penser que tous ces pays possèdent encore des caractéristiques concernant leur dette qui sont compatibles avec leurs notes Aaa”, écrit l’agence de notationdans son rapport trimestriel sur les pays les mieux notés, publié jeudi.
Elle estime que ces pays peuvent faire face au remboursement de leur dette normalement, étant donné le rapport entre le montant des intérêts à rembourser et les recettes des gouvernements.
Pour Moody’s, ces pays doivent toutefois prendre garde : ils font face à des hausses spectaculaires des dépenses liées aux retraites et à la santé et de leur maîtrise dépend la stabilité de leur dette.
L’agence remarque à ce titre que les quatre pays suivent des stratégies différentes pour répondre aux problèmes économiques et budgétaires, les Etats-Unis se distinguant par leur approche. Le gouvernement américain a en effet mis récemment en place un nouveau programme de relance, alors que la coalition au pouvoir au Royaume-Uni a élaboré un sévère programme de réduction du déficit. Moody’s rappelle que ces deux pays sont ceux qui ont subi la plus forte hausse de leur dette après la crise financière.
De son côté, la France s’est également attaquée aux déficits, mais de manière moins déterminée que l’Allemagne, observe l’agence de notation.
Trends.be, avec Belga