L’an dernier, la Région bruxelloise a exporté pour 8,9 milliards d’euros de marchandises, soit une baisse de 25% par rapport à l’année précédente, selon les dernières données en la matière publiées par hub.brussels.
La grande majorité des exportations bruxelloises (88%) sont destinées à l’Europe, probablement en raison du climat géopolitique incertain. Mais malgré une hausse significative à ce niveau-là, au total, l’exportation des marchandises à tout de même baissé.
En Europe… et ailleurs
À l’intérieur du continent, hub.brussels note des baisses vers l’Allemagne (-41%) et la France (-13,7%), même si les deux pays restent toujours dans le top 3 avec les Pays-Bas. On remarque en revanche des hausses spectaculaires vers la Tchéquie (+171,3%), la Pologne (+53,5%) et le Royaume-Uni (+22,9%), qui passe à la 5e place, juste devant les États-Unis, et séduit de plus en plus d’exportateurs bruxellois.
La première destination hors Europe est les États-Unis, qui reculent du 4e au 6e rang avec 417 millions d’euros de biens exportés. Ils sont suivis par le Japon (100 millions d’euros) et le Brésil (67 millions d’euros).
Matériel de transport et produits chimiques organiques
Les exportations des biens des entreprises bruxelloises sont passées de près de 11,8 milliards d’euros en 2023 à environ 8,9 milliards d’euros, enregistrant donc une baisse de 24,7% sur un an. Cette réduction intervient après une croissance continue (7,23 milliards en 2020, 9,39 milliards en 2021, 9,51 milliards en 2022, 11,8 milliards en 2023), écrit le site d’information L-Post.
Si les exportations de biens sont en baisse dans chaque Région du pays, la diminution est plus marquée à Bruxelles, où deux catégories de biens ont influencé le résultat : le matériel de transport (-58,4%), à la suite de l’arrêt progressif, l’an dernier, de la production d’Audi Brussels, et les produits chimiques ou connexes (-11,6%), et en particulier les produits chimiques organiques, note hub.brussels.
3 grandes catégories de biens
3 grandes catégories représentent près de 70% de l’ensemble des importations bruxelloises :
- les machines et appareils & matériel électrique (23,8%),
- les produits chimiques (23,5%)
- et le matériel de transport (20,2%).
Au niveau belge, le recul des exportations (-4,9%), est plus limité qu’à l’échelle bruxelloise. Il s’explique par une conjonction de facteurs tels que le contexte géopolitique tendu, la baisse des prix de l’énergie, le recul des ventes de vaccins, la contraction du commerce du diamant et la diminution des exportations de véhicules. Néanmoins, avec des importations belges en baisse de 8,8%, la balance commerciale est à nouveau positive au niveau national, conclut hub.brussels.
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