La qualité de vie des entrepreneurs de la Région de Bruxelles-Capitale diminue dans de nombreux secteurs, selon le baromètre des indépendants et des PME bruxellois réalisé par Brupartners.
Le “fun” a disparu pour nos entrepreneurs bruxellois. Telle est la conclusion d’un nouveau baromètre réalisé dans la capitale par Brupartners. Industrie, Horeca et commerces, secteur des services… La forte augmentation des coûts salariaux due à l’indexation automatique a eu un impact non négligeable dans le secteur privé (8,4% en 2023 par rapport à 2022). Sans compter sur la volatilité du marché énergétique…
Des problèmes à tous les étages
Les principaux facteurs ayant un impact négatif majeur pour les entrepreneurs sont le coût de la
main-d’œuvre (70%), le coût de l’énergie (64%) et les équipements urbains (63%). Ces derniers concernent les travaux, les zones piétonnes, les espaces partagés, la mobilité…
Manque d’investissement dans le secteur industriel
Bien que le carnet de commandes augmente, les ressources financières disponibles pour l’investissement se portent toujours (très) mal. Le noeud du problème? “Les procédures administratives longues et complexes découragent les investisseurs potentiels”, estime Brupartners. En particulier les procédures d’autorisation, dont les délais de traitement trop longs sont souvent perçus comme problématiques.
Manque de rentabilité dans l’Horeca et le commerce
“C’est un scénario catastrophe qui se dessine”, s’alarme Brupartners. Et pour cause: la rentabilité (-5%), l’activité (-7%) et la qualité de vie des entrepreneurs (-6%) ont encore diminué au cours des six derniers mois. Bref, l’activité professionnelle procure de moins en moins de plaisir aux entrepreneurs.
Des retards de paiement dans le secteur des services
Même si le secteur semble moins touché dans l’ensemble, Brupartners note quand même quelques problèmes. Surtout du côté des finances. “On constate que les retards de paiement restent un problème.” Les entrepreneurs sont souvent confrontés à une énorme pression de performance, à une insécurité financière permanente et à un manque d’équilibre entre vie professionnelle et vie privée.
S’ajoutent à cela des difficultés à trouver et conserver du personnel. De quoi affecter davantage la productivité et surtout la rentabilité des indépendants bruxellois…
