Olivier Willocx, candidat sur la liste MR à la Région bruxelloise

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L’administrateur délégué de BECI, Olivier Willocx, figurera sur la liste MR en vue de l’élection du Parlement bruxellois, ont annoncé la présidence du MR et l’intéressé, vendredi après-midi.

Selon Georges-Louis Bouchez, ce représentant des patrons bruxellois figurera à une “place utile”. Le MR entend déterminer la composition de cette liste d’ici le 22 février prochain. 

Agé de 57 ans, Olivier Willocx représente le monde patronal bruxellois depuis l’an 2000, année au cours de laquelle il fut nommé Directeur Général de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Bruxelles. C’est sous son égide que cette instance a fusionné en 2007 avec l’Union des Entreprises de Bruxelles, pour constituer Brussels Enterprises Commerce and Industrie (BECI). 

Dans un passé plus lointain, entre 1995 et 1997, Olivier Willocx, qui est juriste et économiste, a été conseiller au cabinet du ministre libéral Hervé Hasquin, alors en charge de l’Aménagement de la Région bruxelloise. 

Selon le président du MR, il est important, pour la formation libérale, de montrer, à travers l’arrivée de cette personnalité, que le monde de l’entreprise, actuellement malmené par les lourdeurs de diverse nature, est un enjeu pour l’avenir de Bruxelles. Le rôle d’Olivier Willocx sera de se concentrer sur les enjeux évolutifs des entreprises en matière de travail, d’énergie et de nouvelles technologies.  

Pour le président de la Régionale bruxelloise du MR, David Leisterh, l’avenir de Bruxelles doit passer par une redynamisation du tissu économique bruxellois favorable à la classe moyenne dont l’exode s’est poursuivi au fil des ans. Les entreprises bruxelloises attendent un changement depuis 20 ans. Le MR dispose à présent d’un expert de terrain qui les connaît.  

Olivier Willocx a quant à lui justifié son arrivée au MR par sa volonté d’assumer ses responsabilités au-delà des critiques qu’il a émises en tant que représentant patronal lors de son long parcours à la Chambre du commerce et à BECI. “Quand on me propose d’être la voix des entreprises, c’est difficile de dire non. On ne m’a pas demandé de baisser le ton”, a-t-il ajouté.

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