Future is here: Bruxelles à l’heure du challenge entrepreneurial
L’événement Future is here récompensera des projets d’entreprise défendus par des jeunes de 18 à 35 ans.
Des croquettes aux crevettes vegan, une app pour trouver des partenaires de tennis et une plateforme d’aide à l’apprentissage pour des enfants dyslexiques. Le point commun entre ces trois projets ? Ils ont été primés l’an dernier, à l’occasion de la première édition de Future is here, organisé par l’association « 100.000 entrepreneurs ». Ces prix constituent un joli tremplin puisque le projet NOMET (croquettes vegan) a depuis intégré l’incubateur startit@KBC tandis que les créateurs de l’app Nova Sport tentent déjà de s’implanter aux Etats-Unis.
Le but de ce prix est évidemment de stimuler l’esprit d’entreprise au sein de la jeunesse belge, et particulièrement de la jeunesse bruxelloise. « Même les jeunes dont les projets n’ont pas été retenus repartent avec l’expérience de s’être frottés à des professionnels et ont pu commencer à se constituer un réseau », souligne Monica Santalena, directrice de l’association « 100.000 entrepreneurs ». Le challenge se déroule sur deux journées. Durant la première, les porteurs de projet sont coachés par des professionnels, qui les aident à bien pointer les forces sur lesquelles ils pourront appuyer le développement de leur projet, mais aussi les faiblesses auxquelles ils doivent être très attentifs. « Ils en ressortent avec une conscience plus claire du potentiel de leur projet », assure Monica Santalena. Parmi les coaches de cette édition, on retrouve le sérial investisseur des fintechs Xavier Corman, le fondateur du Wolf Thierry Goor ainsi que le trio à la tête de Nova Sport, qui se retrouvera ainsi de l’autre côté de la barrière de ce rendez-vous.
La seconde journée est celle des pitches : chacun a deux minutes pour présenter son projet, sans slide ni support vidéo, devant le jury. Le pitch est complété par une séance de questions-réponses de maximum quatre minutes. « Ils doivent condenser leur projet et accrocher l’attention des membres du jury, résume la ministre de l’Enseignement supérieur Valérie Glatigny (MR), qui soutient financièrement l’initiative. C’est exactement ce qu’ils devront faire plus tard pour convaincre des investisseurs. C’est sans doute la grande valeur ajoutée avec laquelle ils repartent. »
La ministre se réjouit de voir l’esprit d’entreprise se développer dans les universités et hautes écoles, avec notamment des investissements dans des incubateurs afin de faire germer les meilleurs projets. « Il y a une véritable volonté de créer des pépinières de jeunes entrepreneurs et pas seulement dans la filières d’ingénieur ou de marketing, déclare Valérie Glatigny. Je l’ai encore vu récemment avec les nouvelles habilitations dans le Supérieur, qui insistaient souvent sur cet impact socio-économique. Quand on présente cette possibilité assez tôt aux jeunes, ils peuvent plus facilement dessiner leur avenir autour d’un projet d’entreprise, il peuvent davantage prendre des risques, en étant encadrés bien sûr. »
La seconde édition du challenge de Future is here se tiendra les 23 et 24 avril à Bruxelles (Silverquare-Central et Bozar). Le concours est ouvert à tous les jeunes de 18 à 35 ans qui ont développé un projet entrepreneurial dans les domaines de l’artisanat-gastronomique, du sport ou des STEM. Les projets doivent avoir un lien avec la Ville de Bruxelles ou, à tout le moins, être duplicables en région bruxelloise. Une vingtaine de dossiers ont déjà été introduits cette année et les candidatures restent ouvertes jusqu’au 13 avril. Les lauréats (un par secteur) recevront trois mois de coworking offert par la Belgian workspace association, des formations de Hub Brussels, une vidéo de promotion, un rendez-vous avec le réseau BeAngels et une invitation au forum Mind & Market de juin.
Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici