Après 40 ans, les Belges ne consomment plus de la même manière
Presque la totalité des Belges (95%) affirment que leur manière de consommer et d’économiser a changé après le cap de la quarantaine, selon une étude réalisée auprès de 1.000 personnes par la banque en ligne Aion. Ce type de clients semble par contre mal préparé face à la succession, avec 70% de sondés n’ayant rien planifié en la matière et deux tiers n’ayant pas mis en place de testament.
Parmi ceux disant que leur manière de consommer et d’économiser a changé, 58% constatent que cette évolution est intervenue entre leurs 35 et 40 ans. Les raisons invoquées pour ce changement sont:
- la volonté de profiter davantage de la vie (74%),
- suivie d’un divorce (38%),
- de la fin du paiement d’une maison (34%)
- et du décès d’un proche (29%).
Achats compulsifs
Qui dit crise de la quarantaine, dit achats compulsifs ? C’est en tout cas la réalité d’un répondant sur cinq, selon l’étude d’Aion, qui compte quelque 55.000 clients sur l’ensemble des seize marchés où elle est présente, dont la majorité se trouve en Belgique. Les types d’achats compulsifs les plus fréquents se divisent en deux catégories, à savoir :
- le luxe : biens et produits de luxe, art, rénovation de la maison…
- et le loisir : voyages, tickets de festival ou de concert, abonnement fitness…
Épargner, mais surtout investir
Le Belge épargne et investit davantage lorsqu’il avance en âge, ressort-il encore de l’enquête de la banque en ligne. Ainsi, 53% des personnes interrogées affirment épargner davantage à l’heure actuelle qu’il y a 10 ans, tandis que ce pourcentage s’élève à 62% lorsqu’il s’agit de l’investissement.
Outre une mauvaise préparation à la succession, les Belges de plus de 40 ans sont 80% à être mal préparés à leur retraite. Ils commencent à se préparer très tard à cette période de leur vie -après 40 ans pour la majorité d’entre eux – et seul un répondant sur cinq fait appel à l’aide d’un banquier ou d’un planificateur financier.
A noter encore que si huit Belges sur dix déclarent épargner pour leur pension, presque autant (76%) estiment ne pas mettre assez de côté. Les Belges ont pourtant 300 milliards d’euros qui dorment sur des comptes épargne, rappelle Aion, citant des données de la Banque nationale datant du mois d’août.
En matière d’investissement, enfin, deux tiers des sondés investissent leur argent, un phénomène renforcé par la crise du Covid-19 puisque 80% répondent le faire davantage qu’avant la pandémie.