40 pistes pour l’emploi en Flandre
Pour résorber l’écart entre le nombre de postes à pourvoir et celui des candidats prêts à les occuper, les partenaires sociaux de Flandre se sont mis d’accord sur une quarantaine de mesures, dont une activation de la mobilité régionale des travailleurs.
Le problème n’est pas neuf. En 2012 déjà, la Banque nationale constatait que notre pays affichait l’indice de mismatch (degré de disparité entre emplois vacants et chômeurs défini selon des caractéristiques de localisation, profession ou qualification) le plus élevé de l’Union Européenne. Et le coronavirus n’a pas arrangé les choses, que du contraire! “Il y a le feu”, s’inquiète Hans Martens, administrateur délégué du Voka. Tous les secteurs sont touchés alors que la Flandre possède un immense réservoir de personnes qui, pour des raisons diverses, restent éloignées du marché du travail. D’où l’idée d’activer ce dernier via une quarantaine de mesures préconisées par les partenaires sociaux de Flandre. Ces dernières s’articulent autour de quatre axes. Accélérer les procédures d’activation des chômeurs tout d’abord. Encourager les formations ensuite, en mettant l’accent tant sur les goulets d’étranglement que la formation tout au long de la carrière. Le troisième axe porte sur le travail faisable mesuré au travers de quatre indicateurs: la fatigue mentale, le bien-être au travail, les opportunités de formation et l’équilibre travail/vie privée. S’y ajoute l’élimination de divers freins, tant au niveau des familles que des plus de 60 ans. Le dernier axe, enfin, dépasse les frontières. Régionales tout d’abord: les partenaires sociaux aimeraient conclure avec la Wallonie un accord similaire à celui passé en juin 2021 avec la Région bruxelloise. Internationales ensuite: quiconque réside légalement dans le pays devrait pouvoir y travailler dès le premier jour et toutes les difficultés en matière de reconnaissance des diplômes devraient au plus vite être aplanies.
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