Zone de basses émissions: 30% de pollution en moins sur les grands axes
Depuis 2018, la zone bruxelloise de basses émissions a permis de diminuer de l’ordre de 30% les concentrations de polluants, dont l’oxyde d’azote notamment.
Le Soir a appris, par le biais du dernier monitoring de la zone bruxelloise de basses émissions (LEZ), que cette dernière a permis depuis son instauration en 2018 de réduire “jusqu’à 30% les concentrations de dioxyde d’azote (NO2) le long des grands axes de la capitale. Des réductions du même ordre et plus importantes ont été observées pour d’autres polluants”.
“Entre juin 2018 et septembre 2022, la part des véhicules diesel en circulation a presque été divisée par deux”, lit-on dans ce monitoring rédigé par Bruxelles Environnement. “Par ailleurs, le dernier jalon, entré en vigueur en 2022 (interdiction des voitures, camionnettes et (mini)bus diesel euro 4), a fait disparaître ou presque de la circulation la dernière génération de véhicules diesel ne disposant pas systématiquement d’un filtre à particules. Résultat: une forte amélioration des performances environnementales du parc, dont les émissions de NO x, de PM2.5 et de black carbon (deux catégories de particules fines, NDLR) ont respectivement chuté de 31, de 30 et de 62%.”