La boîte de vitesse ou plutôt la transmission manuelle est plus que sur le déclin. Sept voitures neuves sur dix en Belgique sont des modèles automatiques. Elles deviennent donc la nouvelle norme. La tendance est mondiale.
Depuis quelque temps, on remarque un changement significatif parmi les préférences des automobilistes belges. Avec la montée en puissance des voitures électriques et les avancées technologiques, les voitures manuelles sont délaissées au profit des voitures dites automatiques, soit où les vitesses s’adaptent automatiquement selon la conduite. Or ce passage à la transition automatique généralisée marque un tournant, pour ne pas dire la fin d’une époque, pour les voitures européennes. Longtemps, ce continent était pourtant resté un bastion de la transmission manuelle, alors que les États-Unis étaient depuis longtemps passés à l’automatique. Beaucoup de conducteurs européens jugeant que les automatiques étaient moins performantes, moins nerveuses.
Fin d’une époque
Mais, commode et efficace, la voiture automatique séduit de plus en plus. Devant les progrès récents qui ont amélioré efficacité, sécurité (un certain nombre de systèmes de sécurité fonctionne exclusivement avec une boîte automatique) et confort de conduite, les derniers préjugés ont sauté. Et les grandissants embouteillages urbains – qui demandent des changements de vitesse constants- ont fini de convaincre les derniers récalcitrants.
Avec pour conséquences, des ventes qui s’écroulent et un intérêt pour encore développer de tel produit en berne. Ces dernières semaines, de plus en plus de marques automobiles ont annoncé vouloir tirer un trait sur la boîte de vitesse manuelle. Mercedes en premier, suivi par VW et BMW. Ce qui fait dire que si la voiture avec une boîte de vitesse manuelle ne va pas totalement disparaître, elle risque d’être cantonnée à quelques puristes et à un secteur de niche.
Cette perte d’intérêt s’observe aussi, mais beaucoup plus mollement, pour les permis de conduire. Les jeunes qui passent leur permis en automatique sont certes de plus en plus nombreux. Mais cela ne représente toujours que 13,8 % des nouveaux conducteurs.
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