Un Salon de l’Auto de Bruxelles plus axé sur les véhicules à carburant

Illustration
Robert Van Apeldoorn
Robert Van Apeldoorn Journaliste Trends-Tendances

Le Salon de l’Auto est de retour début janvier. Les importateurs cherchent à tirer parti d’un plus grand appétit des particuliers pour l’achat de voitures neuves.

Le Salon de l’Auto se tiendra du 10 au 19 janvier 2025 au Heysel, à Bruxelles, sous l’organisation de la Febiac, la fédération des importateurs de voitures. Cet événement réunira 63 marques de voitures et d’utilitaires légers, représentant plus de 90 % du marché belge. Certaines marques, telles que Nissan, Jaguar Land Rover et Volvo, ont cependant choisi de ne pas y participer. À noter toutefois la présence de Tesla.

Ces dernières années, les acheteurs privés ont été échaudés par la hausse significative des prix des voitures, mais la tendance semble s’inverser. Jusqu’à présent, le marché était principalement porté par les ventes de voitures de société. Après une période difficile marquée par la pandémie et l’absence d’une périodicité fixe, les organisateurs constatent un regain d’intérêt de la part des particuliers, les commandes repartant à la hausse.

Un focus sur les modèles à carburant

Le format du Salon de 2025 sera similaire à celui de 2023, qui représentait environ la moitié de celui d’avant la crise sanitaire. Cependant, une différence notable est à signaler : les voitures électriques seront moins nombreuses cette année. Les exposants privilégieront les modèles à carburant, notamment hybrides, qui attirent davantage les particuliers. En effet, ces derniers restent hésitants face aux véhicules électriques, souvent jugés trop coûteux et contraignants en matière de recharge.

Cela n’empêchera pas la présence de nouvelles marques électriques comme Lucid et XPeng, mais les grands constructeurs généralistes (Volkswagen, entre autres) mettront en avant leurs modèles à carburant.

Une ambition internationale

Avec l’abandon du Salon de Genève, le Salon de Bruxelles espère renforcer son positionnement sur la scène internationale. Longtemps perçu comme une simple foire automobile destinée à stimuler les ventes, l’événement aspire désormais à devenir un lieu d’échanges sectoriels de premier plan.

Pour la première fois, le Salon accueillera des annonces majeures, comme la présentation de trois premières mondiales et l’attribution du prix de la Voiture de l’Année (Car of the Year). Cette cérémonie, auparavant organisée à Genève, se déroulera désormais à Bruxelles, confirmant l’importance croissante du Salon sur la scène internationale.

L’entrée au Salon coûtera 15 euros, avec des tickets disponibles en ligne ou sur place.

Un avenir encore incertain

La périodicité de l’événement reste floue. Franck Van Gool, directeur général de la Febiac, souligne : « Si le Salon rencontre le succès cette année, cela ne garantit pas pour autant une nouvelle édition l’année suivante. Tout dépendra de la demande de nos membres. »

Bien que la Febiac ne dépende plus financièrement du Salon comme avant la pandémie, l’organisation de l’événement a été confiée à deux entreprises spécialisées : The Red Line pour la gestion opérationnelle (billetterie, relations avec les exposants) et AddRetail pour le marketing, en particulier digital.

Les organisateurs espèrent accueillir environ 300 000 visiteurs lors de cette édition.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content