Depuis sa création en 2010, Uber n’avait jamais été dans le vert sur tout un exercice. La semaine dernière, la plateforme a annoncé une première année avec des bénéfices.
Une rentabilité qui n’est pas anecdotique puisque Uber a dégagé, en 2023, un bénéfice de 1,9 milliard de dollars sur un chiffre d’affaires de 37,3 milliards. Dara Khosrowshahi, le CEO depuis 2017, l’avait annoncé cet été mais, à dire vrai, personne n’y croyait vraiment.
Cette performance, Khosrowshahi l’a réalisée en prenant, lentement mais sûrement, le contre-pied des choix et des attitudes de Travis Kalanick, le fondateur. Il a bâti des compromis avec des partenaires dans les marchés où Uber était en difficulté ou se comportait comme un pirate. Il a mis fin à la volonté de faire de l’appli un hub de toutes les mobilités et a sérieusement réduit les multiples diversifications : trottinettes, vélos, robots-taxis, scooters, etc.
Désormais, Uber ne fait plus que le VTC et la livraison de repas. Pour cette dernière, Khosrowshahi a choisi de ne plus acheter de parts de marché et de dépenser des milliards dans des marchés où elle n’a aucune chance d’être n°1 ou n°2.
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