Trottinettes, vélos… La mobilité partagée davantage réglementée à Bruxelles dès 2024
La Région bruxelloise renforce l’encadrement des services de trottinettes, vélos et scooters partagés, a annoncé vendredi Bruxelles Mobilité dans un communiqué.
Bolt et Dott seront ainsi les deux seuls opérateurs habilités à proposer des trottinettes en libre-service à Bruxelles, avec une offre totale de 8.000 engins contre 20.000 en circulation actuellement.
Quant aux vélos partagés, trois opérateurs se répartiront l’offre, à savoir Bolt, Dott et Voi (2.500 vélos par opérateur). Felyx et GO sharing seront les seuls habilités pour les scooters (300 engins par opérateur), et TIER et Pony se chargeront des vélos-cargo (150 chacun).
Les engins partagés qui encombrent les trottoirs, c’est bientôt terminé
“Moins d’opérateurs, une flotte réduite et un service plus qualitatif”, telle est la volonté de Bruxelles Mobilité. “Afin de laisser aux autres opérateurs le temps de s’adapter, une période de transition est prévue jusqu’au 1er février 2024”, précise l’agence.
De nombreux critères de sélection
Après avoir lancé un appel à candidatures l’automne dernier, Bruxelles Mobilité a ensuite effectué son choix en se basant sur des critères tels que la capacité à faire respecter les règles de stationnement, un impact limité de la flotte d’engins sur le trafic, une inclusivité des services ou encore une exemplarité environnementale.
“Les engins partagés qui encombrent les trottoirs, c’est bientôt terminé”, a par ailleurs indiqué Bruxelles Mobilité. Sur base de la nouvelle réglementation, plus aucun usager ne pourra verrouiller son véhicule en fin de trajet s’il le fait en dehors d’une zone dédiée, les fameuses “dropzones” matérialisées dans l’espace public, en cours de déploiement partout à Bruxelles.
Effectif dans 11 communes dès février prochain
Dès le 1er février 2024, ce système sera effectif pour ces 11 communes bruxelloises: Berchem-Sainte-Agathe, Koekelberg, Evere, Woluwé-Saint-Pierre, Etterbeek, Ixelles, Saint-Gilles, Jette, Ganshoren, Watermael-Boisfort et Auderghem, où le nombre de dropzones marquées en voirie est suffisant.
Pour les autres communes, les opérateurs “verrouilleront”, via leur système de suivi GPS des engins, des dropzones “virtuelles” aux emplacements choisis par les autorités.