Stellantis met le paquet sur l’hybride

Le groupe Stellantis augmente son offre de véhicules hybrides, à travers ses différentes marques comme Peugeot, Citroën, Opel et Fiat.

L’hybride a le vent en poupe chez Stellantis. Le groupe annonce ce mardi augmenter son offre en la matière : en 2026, il proposera 36 véhicules dans son catalogue européen, à travers les différentes marques comme Peugeot, Citroën, Fiat, Opel, Chrysler, Jeep, Alfa Romeo, etc.

Pour la fin de cette année, l’offre atteindra déjà 30 véhicules. Voici la liste des véhicules hybrides commercialisés aujourd’hui ou qui le seront d’ici à la fin 2024 :

• Alfa Romeo Junior et Tonale
• Citroën Nouveau C3, Nouveau C3 AirCross, C4, C4X, C5 AirCross, C5X
• DS 3 et DS 4
• Fiat Panda and 600
• Jeep Avenger, Renegade et Compass
• Nouvelle Lancia Ypsilon
• Maserati Grecale
• Opel/Vauxhall Corsa, Astra, Astra SportsTourer, Mokka, Frontera, Nouvelle Grandland
• Peugeot 208, 308, 308 SW, 408, 2008, Nouvelle 3008, Nouvelle 5008

Selon une comparaison effectuée par Trends-Tendances avec le catalogue des marques, 12 de ces modèles ne sont pas encore proposés à la vente aujourd’hui. C’est-à-dire la Citroën C3, C4 et C4X, la DS 3, la Maserati Grecale, l’Opel Corsa, Mokka, Frontera et Grandland et la Peugeot 208, 2008 et 5008.

Hausse de la demande

Stellantis annonce mettre le paquet sur l’hybride car le groupe constate une hausse rapide de la demande pour ces véhicules et veut y “réagir de rapidement”. Sur le premier semestre, les ventes ont augmenté de 41% (par rapport au même semestre 2023).

“Les variantes hybrides offrent une expérience de conduite exceptionnelle tout en garantissant une réduction des émissions de CO₂ à un prix plus abordable que les véhicules entièrement électriques et hybrides rechargeables”, peut-on lire.

Les différents modèles du groupe, né en 2021 avec la fusion de PSA et Fiat-Chrysler, profitent tous de la même technologie, appelée eCDT. La batterie (48 volts ou 0,9 kWh) de ces hybrides est rechargée par l’énergie captée lors du freinage et de l’accélération. Le moteur électrique (21 kW) est alors utilisé lorsque les voitures roulent à petite vitesse, par exemple en ville (jusqu’à un kilomètre d’une traite) ou lors du démarrage. Cela permet de réduire la consommation d’essence et les émissions de CO₂ de l’ordre de 20%, comparé à une voiture thermique.