Le groupe automobile Stellantis envisage plusieurs options pour sa marque italienne de voitures de luxe Maserati, dont une vente, rapporte vendredi l’agence de presse Reuters sur la base de deux sources du dossier. Stellantis dément toutefois l’information.
Le groupe travaille sur une réorganisation de ses 14 marques, dont Chrysler, Citroën, Peugeot, Jeep ou Alfa Romeo. À l’instar d’autres groupes automobiles, Stellantis souffre des droits de douanes élevés imposés par les États-Unis et de la concurrence acharnée de la Chine.
La multinationale a chargé en avril le cabinet de conseils McKinsey d’évaluer l’impact des droits de douane américains sur les marques Maserati et Alfa Romeo. Stellantis affirmait alors qu’elle restait impliquée dans les deux marques, mais d’après les sources sollicitées par Reuters, une vente de Maserati est toujours possible.
“Maserati n’est pas à vendre”
“Avec tout le respect, Maserati n’est pas à vendre”, a réagi un porte-parole du groupe. Les ventes de Maserati ont diminué de moitié pour atteindre 11.300 unités en 2024 et la marque a enregistré une perte d’exploitation ajustée de 260 millions d’euros. La marque n’a pas de nouveaux modèles à lancer pour le moment, dans l’attente d’un nouveau plan d’entreprise. Le précédent a été abandonné par Stellantis l’année dernière. Un nouveau PDG, l’Italien Antonio Filosa, prendra ses fonctions chez Stellantis la semaine prochaine.