Le salon automobile de Munich (IAA) multiplie les concepts audacieux, entre voitures volantes, robots et bus autonomes, pour séduire ses visiteurs.
Après l’IFA de Berlin, l’un des plus grands salons dédiés aux technologies grand public et à l’électroménager, l’Allemagne accueille le salon automobile de Munich (IAA). Un rendez-vous incontournables pour les amateurs de belles cylindrées, mais aussi de technologies.
Des voitures qui prennent leur envol
Inspirées de la science-fiction, les voitures volantes font sensation. Le constructeur chinois Xpeng a dévoilé son Land Aircraft Carrier, une voiture électrique équipée d’un hélicoptère pliable deux places. La production de masse est annoncée pour 2026, à partir de 240.000 euros l’unité.
Son compatriote GAC mise sur l’AirCab, un aéronef autonome deux places, capable de parcourir 30 km à 120 km/h. Plus de 1.500 exemplaires ont déjà été commandés pour environ 201.000 euros chacun.

Quand les robots s’invitent
Le salon ne se limite pas aux véhicules. Eve Energy, fournisseur de batteries, présentait un chien robot Unitree Robotics, déguisé en peluche mais conçu pour intervenir dans des environnements dangereux.
De son côté, Xpeng a surpris avec Iron, un robot humanoïde déjà testé sur des lignes de production et dans des concessions. Formé grâce aux mouvements d’employés humains, il pourrait rejoindre officiellement les usines d’ici fin 2025.
Start-up et géants s’affrontent
L’Autrichien Wolfgang Podleiszek a dévoilé un concept de voiture électrique à deux roues, proche d’un Segway mais assis. Son entreprise Wolf eMobility est toutefois poursuivie par Volkswagen, qui estime la marque trop proche de sa célèbre Golf. Malgré la bataille juridique, l’entrepreneur cherche à lever des fonds pour industrialiser son projet.
Le bus du troisième âge
Enfin, plusieurs sociétés dont Holon (Allemagne) et Auve Tech (Estonie) ont mis en avant des mini-bus autonomes, pensés pour desservir des zones où un bus classique coûterait trop cher. Au Japon, Auve Tech exploite déjà 20 véhicules grâce au soutien des autorités, et estime que l’Europe suivra d’ici une quinzaine d’années.
