Après l’annonce de Ryanair supprimer 1 million de sièges à Charleroi, les réactions politiques n’auront pas tardé.
Comme à son habitude, le patron de Ryanair n’a pas fait dans la dentelle. Par communiqué, la compagnie aérienne vient d’annoncer son intention de supprimer cinq avions et 20 liaisons au départ de l’aéroport de Charleroi. Résultat : 1 million de sièges en moins en 2026 – 2027.
Dans son viseur, deux taxes mises en place récemment par l’Arizona et la Ville de Charleroi.
Le MR et le PS se déchirent
“Quand est-ce que la classe politique va enfin comprendre qu’on ne sait plus rien taxer en Belgique ? Nous sommes au-delà de la limite”, s’est exclamé Georges-Louis Bouchez sur X. Il faut réduire la dépense publique. Stop à cette mentalité politique délétère !”
Une réaction qui a fait bondir l’économiste Bruno Colmant : “Mais monsieur Bouchez : c’est le gouvernement MR (!) qui a décidé cela au niveau fédéral”.
Le libéral a rétorqué immédiatement : “Et votre ami Thomas Dermine qui l’a décidé à Charleroi… Et nous, nous avons dû faire un compromis sans quoi le gouvernement tombait. Je pense que c’était assez clair que je ne voulais aucun impôt.”
Le socialiste n’a pu s’empêcher d’ajouter un élément : “Parlons concret. Notre redevance est de 3 euros et vise l’aéroport, qui a la capacité financière de l’absorber sans impacter les passagers. La taxe fédérale de votre gouvernement est de 10 euros/passager et vise directement les compagnies.”
En attendant, c’est probablement 500 millions d’euros qui viennent de partir en fumée.