Pour cette nouvelle génération, le Scenic change du tout au tout : il passe du monospace au SUV et ne fume plus puisqu’il devient exclusivement électrique.
A l’avant, on retrouve un mobilier stylé et bien présenté. Le multimédia moderne tourne sous Android Automotive, assurant la navigation via les excellentes cartes Google Maps et permettant de télécharger des applis du Google Play Store directement depuis l’écran.
A l’arrière, l’espace pour les jambes est généreux et le dossier confortable, mais la modularité est basique: plus de banquette coulissante ni de version allongée à sept places, contrairement à l’ancien Scenic.
Mais le nouveau reste une voiture à vivre, avec quelques accessoires astucieux. On pense à l’accoudoir central arrière intégrant deux prises USB-C et doté de deux bras articulés pour supporter deux smartphones ou une tablette. Quant au toit vitré panoramique, il s’assombrit ou s’éclaircit (totalement ou en partie) sur simple pression d’une touche, via une technologie à cristaux liquides. Chic.
Pour animer l’engin, on trouve deux ensembles moteur/batterie : 170 ch/ 60 kWh (autonomie annoncée de 430 kilomètres) ou 220 ch/87 kWh (623 kilomètres annoncés). Les batteries proviennent du fournisseur sud-coréen LG Chem. La version 220 ch ne donne pas de coup de pied aux fesses mais offre de bonnes performances et nous avons bouclé 510 kilomètres avec une charge sur parcours mixtes. De quoi rouler sans anxiété, même si le rayon d’action sera plus limité sur des trajets exclusivement autoroutiers. La tenue de route est agile et efficace, grâce à un poids plutôt contenu pour un véhicule électrique.
Cerise sur le gâteau, le rapport prix/ équipement/prestations est concurrentiel : à partir de 39.950 euros pour la 170 ch/60 kWh (donnant droit à la prime flamande de 5.000 euros) et de 46.950 euros pour la 220 ch/87 kWh.
Ce Scenic a donc parfaitement opéré sa mue en électrique. Un package cohérent pour un modèle qui a bien assimilé les codes de son temps.
Long range
– Moteur électrique synchrone à rotor bobiné (sans terres rares), 220 ch (160 kW) / 300 Nm ;
– batterie : 87 kWh utiles, temps de charge : environ 43h30 sur prise domestique, 12h30 sur borne AC 7 kW (option : 4 h sur 22 kW), de 15 à 80% en 37 min. sur borne DC (150 kW max.) ;
– longueur : 4,47 mètres, poids : de 1.842 à 1.918 kg
Performances :
– Vitesse maxi : 170 km/h (bridée) ; 0-100 km/h en 7,9 s ;
– autonomie officielle/de l’essai : 623 km/510 km ;
– consommation moyenne de l’essai (25 °C) : 17 kWh/100 km ;
– rejets CO2 : 0 g/km
Prix : 46.950 euros ; déductibilité fiscale : 100%
Les + :
– Rapport prix/prestations concurrentiel,
– habitacle moderne et agréable à vivre (espace, connectivité),
– autonomie très généreuse avec la grosse batterie,
– agrément de conduite général
Les – :
– Chargeur AC de seulement 7 kW de série,
– rebord gênant entre le seuil et le plancher de coffre,
– plancher de chargement pas totalement plat sièges rabattus,
– suspension parfois un peu figée
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