Abonnement pour péages en France et en Europe : quelles sont les formules les plus intéressantes ?

Pour éviter les files aux péages sur les autoroutes, il existe des badges qui permettent de passer par la voie rapide et de payer de manière automatique. Ils sont valables dans plusieurs pays. Comparatif des différentes offres.

A l’heure de préparer les vacances d’été, lors desquelles de nombreux Belges vont sans doute faire le trajet Belgique – Espagne ou Portugal ou Belgique – Italie en voiture, faisons le point sur les péages. Car quand on réfléchit à cette longue route, on pense immédiatement à des longues files devant les différentes gares de péages, où il faut à chaque fois introduire sa carte bancaire ou des espèces.

Mais cela ne doit pas forcément se passer comme cela. Car il existe des abonnements ou pass qui permettent de traverser plus rapidement les péages, tout en payant de manière automatique, à distance. C’est le cas pour la France, mais également pour les autres pays cités – sous un même formule. Pas besoin d’un abonnement par pays, donc.

Comparatif

Il existe différentes offres, mais elles fonctionnent toutes selon le même système de base. C’est-à-dire une formule d’environ quatre euros par mois utilisé – à payer en plus des kilomètres parcourus bien entendu. Si vous partez en vacances une fois par an en voiture, vous ne paierez qu’un seul mois, donc. Voici un tour d’horizon.

Remarque commune pour tous les opérateurs : en France, les détenteurs des badges peuvent passer par les voies de la gare de péage marquées d’un T orange. En Espagne, c’est un T sur fond bleu et un V sur fond vert au Portugal. En Italie, c’est un T bleu sur fond jaune. La vitesse de circulation est de 30 km/h sur ces voies. Les détenteurs ont aussi accès à des parkings, payables avec le badge directement, voire certains ferrys ou tunnels – s’ils portent le même logo.

Ils ont également accès aux autoroutes en “flux libres”, où les péages n’ont pas de barrières. Les voyageurs sans badge doivent payer en ligne en renseignant leur plaque (dans les 72 heures) et des bornes de paiement sont disponibles le long de la route. Sur le réseau Vinci, ils reçoivent directement une facture majorée, envoyée à domicile via la plaque d’immatriculation.

Les frais d’activation sont généralement offerts, mais des frais d’envoi du pass peuvent s’appliquer. Il peut également y avoir des frais après une longue période d’inutilisation.

Ulys

Ulys propose un badge à deux euros par mois utilisé, pour la France. On peut activer une option Espagne et Portugal pour deux euros de plus et Italie pour 2,40 de plus.

Il y a également la formule au prix par jour (utilisé), à 0,90 euros (pour la France, uniquement) : elle peut être plus rentable si on traverse la France en un trajet direct, par exemple. On a également accès à une application sur laquelle on retrouve entre autres son historique de paiement et ses factures.

Bip & Go

Même concept donc chez Bip & Go : 1,70 euros par mois circulé pour la France, puis 2,50 euros par mois pour l’Espagne et le Portugal et 2,50 euros pour l’Italie. Une application est également disponible.

Fulli

Pour Fulli, c’est plus ou moins le même prix : 1,70 euros par mois utilisé en France, puis 2,40 pour la péninsule ibérique et pour l’Italie respectivement. Les abonnés ont accès à une application mobile. Fulli précise que 10 euros seront débités de votre compte après 24 mois d’inutilisation.

Pour ces trois opérateurs, il existe encore des cartes de recharge électriques et des versions premium (assistance en cas de panne) mais nous ne les reprenons pas dans notre comparatif car les voyageurs belges ont normalement déjà leur propre carte de recharge ainsi que leur propre assurance-assistance.

Professionnels

La même chose existe pour les professionnels qui doivent envoyer leurs collaborateurs sur les autoroutes de France, d’Espagne, du Portugal et d’Italie. Les trois opérateurs proposent des offres qui varient en fonction de la taille de l’entreprise et du nombre de badges qui sont donnés. Mais l’option “mois inutilisé” n’existe que pour les petites entreprises, qui n’ont droit qu’à un petit nombre de badges.